Je n’aime pas être trop critique et si l’article n’avait pas été exposé au premier plan je me serais abstenu de faire un commentaire, mais on ne peut laisser sans réponse une analyse du type C dans l’air, superficielle et trompeuse.
Superficiel parce que il n’y a pas une seule allusion qui soit faite au lourd passé immédiat de Macron au gouvernement. Qui n’a d’ailleurs démissionné que pour son ambition personnelle, compte tenu de l’impopularité grandissante de ce gouvernement. La vérité simple qui explique son financement et la campagne médiatique dont il bénéficie (à laquelle cet article participe aussi finalement) est que Macron est le candidat des Banques.
La tromperie classique également dans nos médias inféodés, est de continuer à analyser la politique française avec une droite, une gauche et un centre. Avec cela on continue ainsi à placer le P(S) à gauche, alors qu’il pratique depuis longtemps une politique que l’on peut définir comme de droite dans cette terminologie ancienne, alors que c’est plus exactement un soutien servile au système néo libéral.
Qui est institutionnalisé dans les traités européens.
Les couches moyennes que l’on associait avant au centre ont été laminées par les politiques gouvernementales depuis Mitterrand. En tous les cas cette notion de centre n’existe plus chez les jeunes qui connaissent non emploi, précarité, bas salaires, difficulté à se loger, à se soigner....
La véritable classification est claire. Soit on est pour le maintien du carcan mortifère du néo libéralisme, la soi-disant Europe qui aussi un leurre sémantique, Soit on veut en sortir. Ce qui n’est pas un aménagement, mais une rupture.
Si l’on reprend cette nouvelle définition, beaucoup de candidats sont pour la poursuite de la domination néo libérale qui prend un tour autoritaire, état d’urgence permanent, 49-3, expédition guerrière sans contrôle...., Fillon, Macron, le candidat issu de la primaire du P(S) la comique belle alliance du bras cassé Cambadélis. [il est évident que le système fera tout pour gagner l’élection présidentielle]
Dans le camp d’en face, anti système, les choses ne sont pas si claires.
Il y a un ex futur candidat, très présent sur ce site alors on ne peut l’ignorer, François Asselineau
On va laisser le bénéfice du doute à Jean-Luc Mélenchon.
Je n’attribuerai pas à Marine Le Pen une position anti système. Elle le fait croire, mais dans la pratique le FN n’est qu’un leurre pour capter les votes anti système.
Il y aura évidemment des candidats trotskistes qui n’auront aucuns problèmes pour réunir leurs 500 signatures. Cela situe bien la manœuvre qu’il y a derrière. D’autant que l’on est sûr avec eux de ne pas se retrouver avec un projet crédible pour sortir la France de son déclin politique, moral, économique et industriel, et social.
On voit que le système dominant fait ce qu’il faut pour ne pas perdre ces élections.
Tout ce que l’on peut espérer c’est que pendant la campagne présidentielle u n certain nombre de thème seront placés au grand jour. Sortie de l’Euro ; sortie des institutions européennes, sortie de l’OTAN, rétablissement de relations normales avec la Russie. Arrêt de notre soutien aux takfiris en Syrie, à l’Arabie saoudite au Yémen