Voilà - entre autre - un florilège de ce que j’ai entendu hier soir sur TF1 :
« Keski a besoin d’un appartement d’fonction ? (...) Paski s’passe toujours quelque chose (...) Si chu zélu Président d’la République ... »
Ou encore :
« C’que je n’accepte pas C’EST les golden parachutes »
C’est ... pardon ... Ce sont des phrases prononcées hier soir par le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle.
Ainsi parle (mal) Nicolas Sarkozy ... Mais ainsi s’exprime le politique français d’aujourd’hui : il parle comme le peuple se disant qu’en parlant comme lui, il s’en rapproche. Je ne suis pas persuadé - en langage sarkozien : « chu pas persuadé » - du résultat.
Pardonnez-moi, mais je dois être affreusement rétrograde, s’il me semble qu’un homme (ou une femme) aspirant aux plus hautes fonctions de ce pays, se doit de parler un français à peu près impeccable. Pardonnez-moi de vous faire remarquer que celui (et le seul) qui met un point d’honneur à le faire s’appelle (et ça m’écorche le clavier, rien que d’écrire son nom, bordel !) Jean-Marie Le Pen. Pardonnez-moi de penser que c’est tout de même un comble de laisser, d’abandonner le monopole de la langue et de l’expression française au leader du Front National ! C’est d’une tristesse sans nom.
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