C’est que les communautés linguistiques ne sont pas nées par hasard !
L’indépendance américaine n’a jamais coupé le cordon ombilical qui liait les WASP dominateurs à leur terre d’origine, la Grande-Bretagne qui est restée la référence culturelle et financière. Il suffit d’avoir fréquenté les universités anglaises et américaines pour savoir que l’« élite intellectuelle » des deux états constitue une communauté. Il suffit d’avoir fréquenté des rats de la finance pour savoir que Wall-Street et la City ont des relations utérines.
Le Royaume-Uni ne s’est jamais assis sur la chaise de l’UE que d’une fesse, l’autre fesse étant à Washington, ce qui provoquait une certaine dilatation de sphincter douloureuse mais en voie de résorption.
Les Britanniques avaient calculé qu’une adhésion partielle et conditionnelle à l’Union leur donnerait plus d’avantages que d’inconvénients. La désindustrialisation et la financiarisation de l’économie capitaliste les fait penser autrement.
La « mondialisation » n’a été qu’une formule pour justifier les traités de libre-échange. Le repli qui est en train de s’opérer a pour origine la crainte de la montée en puissance de la Chine dans un marché totalement ouvert. Dans ce phénomène, internet n’est qu’un outils et non pas l’origine des mutations.