Beaucoup de « petites langues », de patois, ont disparu dans le passé parce qu’elles n’apportaient plus rien à leurs locuteurs comparé à la langue dominante de remplacement mais représentait au contraire un handicap professionnel.
Cela a été vrai en France pour le breton, le basque, l’occitan, l’alsacien. Leur maintien est aussi artificiel aujourd’hui que la survie d’espèces animales sauvages dans des zoos.
Les langues qui sont certaines de se maintenir et même de prospérer sont parlées par au moins cent millions d’habitants et si possible sur plusieurs continents. Celles qui sont utilisées par moins de cent millions d’habitants s’appuient sur une puissante littérature et culture, comme l’italien qui est la fusion de plusieurs « dialetto » oubliés aujourd’hui.
D’une façon générale les langues européennes ne sont pas menacées du fait du niveau général de culture des habitants.
Il n’en va pas de même pour les langues africaines parlées par des ethnies souvent à cheval sur les frontières artificielles tracées par les colons. Ce n’est pas le cas en Asie. L’arabe est parlé par plus de cent millions de personnes et en Extrême-Orient, les frontières linguistiques recoupent les frontières nationales.
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