Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Bèrou était là, et Bèrou fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
Le vin ayant manqué, la mère de Bèrou lui dit : Ils n’ont plus de vin. Bèrou lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira.
Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Bèrou leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.
Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, -ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, -il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.
Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Bèrou. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.