La France ne s’est pas faite en un jour. Vous donnez quelques dates importantes, il y en a d’autres. L’édit de Villers de Villers Cotterëts, par exemple qui impose que les actes notariés et légaux soient rédigés en bon français. Et puis il y a tout un tas d’événements intangibles. Fernand Braudel avait coutume de dire que le train avait fait davantage que la révolution pour donner une identité française à bien des provinciaux. L’histoire et les mythes se conjuguent. Au bout du compte même sans connaitre l’histoire l’identité est une évidence pour la plupart des gens qui habitent ce pays, qui pratiquent sa langue, et qui l’aiment, élément fondamental, tenant précisément à la culture, sous son sens large. Celle qui fait qu’on est reconnu comme français et qu’on reconnait ses semblables quand on est à l’étranger. De même, passez quelques mois au bout du monde, et vous considérerez un anglais ou un italien comme des voisins. La preuve qu’on a là aussi une culture commune, ce qui est une évidence en soi quand on connait l’histoire, et le glissement des frontières sur les autres, les langues ne faisant pas exception, l’anglais par exemple étant composé de 40% de mots d’origine française, venant de l’époque où la noblesse normande avait imposé le français à la cour de Londres.
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