Le syndicalisme protégeait des travailleurs interchangeables de industrie par leur nombre et leur solidarité. Au tertiaire, ils sont tous différents, rivaux, et la solidarité disparaît. La zizanie triomphe de tout Ce qui protège le travailleur, désormais, c’est sa spécificité ; il est d’autant mieux protégé qu’il devient rare, unique, irremplaçable. Or une société qui se complexifie multiplie le nombre des « irremplaçables » et en devient d’autant plus juste et tendanciellement égalitaire que le pouvoir ainsi s’y diffuse. C’est la seule faon d’y arriver, car elle ne dépend pas de la morale ni de la générosité ; elle place avec réalisme le bien d’un nombre croissant d’individus dans la trajectoire du plus grand bien de chacun. Cette marche de chacun vers son irremplaçabilité est optimisée pour le travailleur autonome.
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