Ouf, l’auteur de l’article a soigneusement évité de faire de la pub pour l’espéranto. Merci donc d’être resté les pieds sur terre !
J’aimerais cependant souligner un fait observé et observable qui relève précisément de la neurophysiologie et probablement aussi de la psychologie : il y a des gens plus doués que d’autres pour les langues.
En clair, il y en a pour qui, sortis de leur langue maternelle, l’apprentissage à une langue étrangère est impossible. Même en se forçant, ça ne rentre pas et ça ne rentrera jamais.
D’autres, bien moins nombreux, ont une facilité qui semble naturelle à se glisser dans une langue nouvelle, disposant d’une grande capacité de mémorisation.
Je pense donc que, quelle que soit la langue, la difficulté de l’apprendre ne peut pas être autre chose qu’une perception RELATIVE propre aux capacités et aux expérience de chacun.
On voit particulièrement le phénomène chez les immigrés : certains acquièrent en peu de temps les rudiments de la langue de leur pays d’accueil mais la majorité n’ont -mentalement- jamais quitté leur pays d’origine et continuent de parler, penser, manger et se marier dans leur patois.
En conclusion, il n’y a pas de langue difficile, mais la simple mise en évidence des grandes différences d’adaptabilité des individus à un changement de milieu.
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