Si cette déclaration est fondée, il faut espérer que les sénateurs américains réagissent avant que Trump ait des idées sur l’arme adéquate pour attaquer des puissances nucléaires comme la Corée du Nord ou la Russie.
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Jeussey de Sourcesûre

Vous n’en ratez pas une ! Mettre la Russie (et pourquoi pas la Chine !) et la Corée du nord dans le même sac, c’est vraiment ne rien comprendre à la situation actuelle.

La Corée développe des missiles nucléaires à longue portée avec l’objectif maintes fois explicité de frapper les Etats-Unis. Elle peut déjà sans difficulté lancer une attaque sur le Japon, et elle est gouvernée par des abrutis qui n’ont évidemment pas le même sang-froid que les Russes à l’époque d’une guerre froide qui sera toujours restée froide.

S’il y a une chose qui devrait scandaliser, c’est qu’Obama au pouvoir pendant huit ans ait laissé faire et adopté la politique de l’autruche au lieu de prendre les mesures immédiates qui s’imposaient dès les premières menaces proférées par ces connards totalitaires.

Les déclarations chinoises, résultant probablement de la récente entrevue de Xi Jinping avec Trump, étaient d’une prudence et d’une neutralité remarquables. Les Chinois voient très bien désormais tout ce qu’ils ont à perdre s’ils continuent à soutenir les Coréens du nord.

Il va falloir vous y faire : quand on a en face de soi des ennemis déclarés, on n’attend pas qu’ils ouvrent les hostilités : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers », c’était une époque où les bombes nucléaires n’existaient pas. Des excités dangereux du genre de Kim Jong-un, on les ratatine à la première occasion. Je peux sans prendre trop de risques vous prévenir que dans peu de temps, c’est l’Iran, dont la portée des missiles peut déjà atteindre le sud de l’Europe, qui sera au centre du collimateur, et j’attends cela avec la plus extrême impatience.

Votre discours me rappelle ceux de Chamberlain à Münich. Certes, l’action militaire est toujours un peu risquée, on n’est jamais totalement sûr du résultat. Avec le pacifisme bêlant dont vous vous faites ici le haut-parleur, en revanche, il n’y a pas le moindre aléa : on peut toujours être certain qu’on en prendra plein la gueule quand l’ennemi se croira prêt.