Je ne défends pas les sondages, je ne suis pas pro NS (TRES LOIN de là), mais vous fâites feu de tout bois en toute mauvaise foi, tentant de vous engouffrer dans un brèche en y mettant n’importe quoi. Démonstration d’après le contenu de votre article.
« Trois mois avant le scrutin de 2002, les candidats Jacques Chirac et Lionel Jospin arrivaient en tête avec 23 % des intentions de vote, loin devant M. Jean-Pierre Chevènement, qui en obtenait 12 %, et M. Jean-Marie Le Pen, qui étaitgratifié de 8 % (Sofres, 4 février 2002)[1] ? », et bien oui c’était 3 MOIS AVANT ET EN 3 MOIS IL S’EST PASSE DES CHOSES, et il s’en passera encore ce coup-ci. Quel scoop !
« Faut-il rappeler les échecs plus récents qui sont intervenus en octobre dernier en Belgique (il avait été pronostiqué une nouvelle poussée de l’extrême droite flamande, en particulier à Anvers), au Brésil le même mois (nombreux voyaient le président Lula Ignacio da Silva l’emportait au premier tour), ou en Autriche (les sociaux-démocrates ont mieux maintenu leur position que la droite : les sondages pronostiquaient l’inverse) ? », quel rapport avec les instituts de sondage Français ?
« Une seule et même information répétée et relayée par l’ensemble des médias alors même qu’elle peut s’avérer totalement erronée, tant les enquêtes peuvent être menées de façon artificielle ou sur un échantillon trop contestable. », quels sont vos PREUVES que ces enquêtes sont artificielles et les échantillons trop contestables ? Aucune. Vous vous appuyez sur quoi pour en faire une généralité ? Abusif.
« En réalité, les sondages parasitent le terrain et dans la plupart des cas ne retranscrivent pas la réalité ». Ah bon, poser la question d’une intention de vote, ce n’est pas demander un avis sur une réalité ? Vous faîtes un amalgame abusif. Certains sondages sont orientés dans leurs questions. Normal, les questions sont formulées par les commanditaires. Mais d’autres, notamment les intentions de vote, sont indépendants.
Qu’avez-vous comme preuve concrète de la supposée percécution que subirait Ségolène Royal ? Assez de vos paroles sans fondement, DES PREUVES.
« On saisit alors aisément la volonté de « casser » la dynamique de Ségolène Royal suite à son discours reconnu comme de très haute tenue. Volonté de l’UMP relayée par un institut de sondage « ami » », vous passez volontairement sous silence qu’au-delà de la forme du discours, il y a le fond. Et le fond, dans ce cas, a été retranscrit, notamment sous la forme des 100 propositions. Et oui, quand on compare le discours aux propositions, il y a comme un léger gap. Habitude ségoliste de privilégier la forme au fond, qui ne fonctionne toujours pas. Et tant mieux.
Vous auriez mieux fait de vous renseigner sur les marges d’erreur des sondages, qui ne sont pas calculables, étant données les méthodes par quotas. Elles sont au moins de 3% pour 1000 sondés.
Vous convoquez ensuite un sondeur américain, quel rapport encore une fois aux sondeurs français. US - France, même pays ?
« Ils y ont découvert que les diplômés du supérieur apparaissaient en surnombre dans l’échantillon utilisé (18 % des sondés contre 8 % dans la réalité), tandis que les « non-diplômés » se trouvaient sous-représentés (7,8 % contre 20 %). » Avant d’écrire cela, renseignez-vous sur l’utilisation des matrices de redressement.
« On le comprend donc aisément, les sondages des grands instituts constituent aujourd’hui un outil au service du candidat et président de l’UMP, Nicolas Sarkozy. Paranoïa ? » Oui, vous étendez votre accusation des médias à la solde de NS aux instituts de sondage. Sans aucune analyse ni aucune preuve.
« Résumons : celui qui commande, celui qui paye et qui fait publier peut faire dire ce qu’il veut aux sondages. Ceux qui commandent, qui payent, qui publient sont tous ou presque des proches du candidat UMP ... », amalgame encore une fois. Il peut choisir les questions pour certains, mais pas les réponses. Et pour d’autres sondages, il ne choisit PAS les questions (intentions de vote).
En résumé, vous polémiquez plus que vous informez. En quoi un choix de candidat peut-il être influencé par un sondage d’intention de vote ? Il y a des arguments qui vont dans les deux sens. Un score important peut être défavorable à un candidat, car il le met dans une position de confort. Un score plus faible est par conséquent de nature à mobiliser pour ce candidat. Par exemple, si Ségolène Royal descend à 20%, ce sera la mobilisation pour le vote utile. Un score important fait porter une attention particulière sur le candidat, ça fait « parler » de lui, et incite à regarder ses propositions de plus près.
En réalité, je pense que vous vous trompez de cible. Vous auriez du garder celle des médias.
Au fait, que pensez-vous du sondage BVA ? 65% des sondés au courant du meeting de SR en 1 jour, c’est pas mal, non ? L’attention médiatique avant le discours de Villepinte va porter l’attention sur ses propositions. On n’est pas candidat pour ne pas qu’on parle de vous ...
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