Suite.
L’article dit ensuite textuellement ceci (4C) : « 292 parlementaires de gauche sur 649 présents ont voté pour donner les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, pour que son gouvernement se rallie au parti national socialiste nazi qui voulait finir de massacrer les juifs ».
L’auteur, qui voudrait jouer l’historien, dérape totalement dans cette phrase.
Un vote qui, en 40, donnait « les pleins pouvoirs à Pétain pour rédiger une nouvelle constitution » (c’est le texte exact) devient pour l’auteur de l’article un ralliement au parti nazi ou un accord pour finir de massacrer les juifs. Ces deux conclusions sont tout simplement imaginées par l’auteur. Elles n’existent évidemment pas dans le texte proposé au vote en 40.
Pour tenter, poussivement, d’établir une thèse douteuse, l’auteur falsifie totalement les faits. Le procédé est grossier, pour ne pas dire grotesque.
Le ridicule de l’affaire étant évidement de présenter une pitoyable et nauséabonde propagande comme une information.