Les bouffons de l’amicale du OUI (projet de Constitution européenne)LE RETOUR :
Dans la presse, à la télé, dans les radios, la propagande en faveur du OUI a roulé tambour avec une vigueur qui n’a eu d’égale que les injonctions à voter Chirac aux dernières présidentielles.
Pour peu qu’il consommait du média, la journée du citoyen ressemblait à un tunnel d’approbations : il se réveillait sur le OUI de Jean-Marc Sylvestre, buvait le café avec le OUI de Bernard Guetta, prennait le métro à côté du OUI de Serge July, déjeunait en feuilletant le OUI de Claude Imbert, s’assoupissait le nez dans le OUI de Jean-Marie Colombani, dînait devant le OUI du J.T. et s’endormait sous le OUI de Giesbert.
Du Figaro à Charlie Hebdo en passant par La Semaine de Zézette, impossible, à l’époque, d’échapper à la ola giscardienne.
Avec, pour fil rouge, la menace résumée par Jacques Julliard dans Le Nouvel Observateur (16/09/2004) : « Si, par malheur, la France [votait NON], alors ce pays serait pour une bonne dizaine d’années rayé de la carte diplomatique de l’Europe et du monde. » Ouchhh !
(Ils nous avaient déjà fait le coup avec Maastricht : « Un non au référendum [de Maastricht] serait pour la France et l’Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l’arrivée de Hitler au pouvoir », écrivait le directeur du Monde (19/09/1992)Brrr !
Avec ou sans Constitution, cette Europe mi-bunker mi-supermarché est-elle la nôtre ?
Les solutions viendront de ceux qui la subissent et non de ceux qui se gavent avec.
(À la télé, dans la seigneurie de Christine Ockrent et d’Arlette Chabot, tout l’ancien régime rose et poudré comme à Versailles, se trouvent à nouveau réunis...)
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