• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


eric 2 juin 2017 09:53

Bravo ! Il faut déconstruire tous ces mythes qui servent à justifier les ponctions des professionnels du social sur nos finances publiques et à leur profit.

En France, et dans le décile le plus bas, la moitié des revenus sont des transferts sociaux monétaires et non monétaires.

Et donc non seulement votre famille est à plus de 2000 en salaire, mais en réalité elle dispose sans doute d’un revenu équivalent à pas loin de 4.

Cela va très vite, Un logement social c’est de l’ordre de 30% de moins que les prix du marché. Les loyers, c’est en tendance un tiers du revenu. Plus vers le bas. Pour les études, les bourses, c’est pareil etc...

Mais se pose une question vraiment importante.

Ces chiffres sont trompeurs. Mais pourquoi ? Nos statisticiens publics sont ils nuls ou cherchent ils à prouver leurs préjugés initiaux ;

Et bien malheureusement, la réponse n’est pas certaine.

Ainsi, sur le nombre de musulmans en France, les organes publics avaient dans un premier temps compté tous les pieds noirs et chrétiens d’orient ( musulmans présumé = personnes nées dans un pays ou en général, l’islam est majoritaire).

Oui, il s’agissait bien de « prouver » que l’islam était la seconde religion de France« , dans le cadre de la politique de cirage de pompe définie par Terra nova, »on laisse tomber le prolétaire local et on se rabat sur le migrant plus malléable, comme avant garde de notre électorat« .

Mais il y avait bien aussi une nullité conceptuelle, intellectuelle, historique.

Autre exemple : les très mal logé vu par Chalot. Il inclut les gens du voyage encore itinérants, nomades....

Pas grave toutes ces approximations ?

Si on se fie à ses chiffres pour construire des logements, alors on aura une grosse centaine de milliers de logement inutiles car non demandés par les nomades.... Un peu comme à Vichy ou la municipalité a respecté les quotas logement sociaux, mais comme il n’y a pas assez de demande, ils sont vides.

Qui cela gêne-t-il ? Pas ceux chargés des politiques sociales ; On peut aisément vérifier que quand ils ont décidé des politiques dites » de la ville« , les crédit d’intervention étaient utilisés parfois à moins de 50% mais les crédit de fonctionnement à 100%. Ils ne faisaient pas grand chose, mais ils n’oubliaient pas d’être payé pour.

Du reste, dés que l’on dit qu’il faudrait définir et compte, on vous répond que vous n’aimez pas les pauvres...C’est assez dire qu’ils en ont à cacher.

D’après Todd, un euro de social a un coût de redistribution de un euro en France, plus mauvais ration de l’OCDE.

Le tout, pour aboutir à un vaste brassage assez inutile, mais très coûteux, essentiellement au sein de la classe moyenne sup.

Ceux qui viennent d’élire Macron pour maintenir leurs privilèges.

Parce que la famille pauvre qui bénéficie d’un logement social, oui, cela a un coût.

Mais le cadre sup citadin, qui bénéfice à peu de frais des meilleurs écoles, des meilleurs hôpitaux, des meilleurs musées, des meilleurs transports, des meilleurs études ( gratuites) des meilleurs retraites et des plus longues ( espérances de vie) ; c’est bien lui qui se gave dans notre système.

Il ne s’y sont pas trompé : modem et »socialo traditionalistes« non frondeurs, les deux électorat connaissant le moins de mixité sociale dans le pays, les plus »apartheid", on finit par se reconnaître et voter ensemble.

Mais bine sur, ils ont le culot d’invoquer la pauvreté pour financer leur racket.

Ce n’est pas nouveau.
Sous Jospin, sous Hollande, ils se sont baissé leur impôt sur le revenu au nom des pauvres ! Alors que cet impôt n’est payé que par les 50% les plus riches.

Belle bande de tartuffes égoïstes.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès