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petruknik (---.---.69.4) 22 février 2007 10:44

« la cote de Ségolène va continuer à s’effriter » Comme cela a été dit, votre affirmation un peu trop gratuite est déjà démentie. Votre article est intéressant mais je reste convaincu que nous n’avons pas suffisament tiré les leçons de 2002 en ce qui concerne les sondages.

Outre leur marge d’erreur, de nombreux phénomènes biaisent leur résultat.

En premier lieu la cote de Le Pen est systématiquement sous-évaluée. En 2002 Le Pen et Maigret pesaient 19%. Vous affirmez que le vote contestataire se reportera ailleurs mais ou ? Les gens préfèrent toujours l’original à la copie et je pense que la banalisation de ses thèses ne peut que le renforcer.

En 2002 environ 5% des sondés ont voté Le Pen tout en ayant affirmé aller voter pour un autre candidat. Je pense qu’aujourd’hui le même phénomène apparait. La question est : que répondent ces gens aux sondeurs ? Si on considère que les électeurs de Le Pen viennent pour 2/3 de la droite, hypothèse souvent admise, on en déduit qu’il convient de pondérer le score de Sarko de 2 ou 3 points vers le bas. Le dernier tiers étant réparti sur la gauche.

Enfin le phénomène du « je dit blanc et je vote noir » existe aussi pour les autres candidats et est exercerbé par l’influence des médias.

Dans ce contexte je regarde la cote de Bayrou avec circonspection. Répondre à un sondeur n’engage à rien et a peu de conséquences. Une partie des gens ayant affirmé vouloir voter Bayrou peuvent vouloir envoyer un message (par exemple au PS). Que vont-ils faire dans le secret de l’isoloir ?

Rapellons nous de la cote de Chevènement deux mois avant les élections de 2002. D’une cote de 15%, il est passé à un score de 5%.


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