bravo, je souscris entièrement à cette belle et pertinente mise au point.
j’en profite pour souligner que le capitalisme fait beaucoup plus d’affaires avec le désir des consommateurs fortunés qu’avec les besoins fussent-ils vitaux des exclus non solvables.
Osons la formule : « Le libéralisme est la religion de la satisfaction des désirs au mépris de la satisfaction des besoins ».
Les désirs au contraire des besoins sont illimités, comme l’illusion de la croissance.
Le satisfaction du superflu n’a que faire de rationalité, le pragmatisme y est la règle.
Pub entendue entre deux soupes sonorisantes dans un message publicitaire diffusé en boucle dans un commerce d’alimentation : deux gamins discutent, l’un dit : « c’est nul d’attendre ».
A cette courte réflexion permettez moi d’ajouter ceci : de fait, les entrepreneurs privés n’ont aucune obligation quant à la satisfaction des besoins élémentaires des individus. Le crime des libéraux est d’empêcher, au nom de la ’concurrence libre et non faussée’, en fait au nom de leur amour du profit qui n’a d’égal que leur haine de l’interventionnisme, les pouvoirs publics d’y pourvoir.
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