Je ne voudrais pas me faire l’avocat du diable, hein, attention, je sens que mon discours risque d’être mal accueilli, mais bon, s’il y a bien une chose qui m’énerve c’est ce genre de vision unilatérale :
On a ici le cas d’un couple qui a un bébé, et une situation qui passe de « calme » à « pas calme ». Le couple considère que les pleurs de leur bébé sont plus légitimes que le désir de leurs voisins de conserver la situation « calme » qui existait auparavant. Le problème, c’est que personne n’a raison !! Les voisins ont parfaitement le droit de ne pas supporter la voix du nourrisson, et le petit a parfaitement le droit de pleurer. Alors, les voisins doivent-ils céder et subir une situation qu’ils n’ont pas recherchée ? Le bébé doit-il être bailloné ? Dans les deux cas, je dis non !!! Alors, situation insoluble ? Oui, sans aucun doute.
Maintenant je voudrais soulever un point qui est celui de la qualité de vie. Je sais bien que ce que je vais dire n’est pas réalisable pour tout le monde. Je vais bientôt me marrier, et des enfants sont prévus. Mon appartement est bien isolé, phoniquement, mais je sens que ça ne suffira pas. J’ai fait un choix : renoncer aux sirènes parisiennes (ou d’une autre grande agglomération à l’immobilier si cher) et habiter un pavillon en province. Je ne veux pas que mon choix d’avoir un enfant soit une gène imposée à mes voisins. Ca va me coûter, en temps (trajets domicile - lieu de travail), en argent (investir dans un petit nid plus cher), mais je m’y prépare (et puis je pense que c’est vraiment mieux pour mes futurs gosses). C’est mon cadeau à mes voisins qui sont si discrets, et que je remercie du fond du coeur.
