Mme Royal n’a plus aucune chance d’être élue. Les électeurs, je veux dire la grande masse des électeurs, se déterminent sur la base d’inclinations, d’impressions et de sentiments.
De ce point de vue, elle a pris un excellent départ. On trouvait même des électeurs et des électrices du Front national, détestant Sarkozy, prêts à voter pour elle, au second tour.
De maladresses en erreurs, cet avantage s’est complètement effrité. Et ce n’est pas rattrapable. Mme Royal ne peut plus l’emporter pour les mêmes raisons que Le Pen ne pourra jamais gagner : une image négative chez un nombre trop élevé de personnes.
A l’opposé, l’image de Sarkozy - un fonceur résolu -, pour usurpée qu’elle soit - dès le lendemain de l’élection, il multipliera les gages à la gauche, vieux classique de la politique française -, reste intacte.
Et ses conseillers donnent l’impression d’avoir compris que leur poulain ne doit pas se positionner par rapport à Mme Royal - contrairement à ce que croit M. Birenbaum - mais par rapport à Chirac, perçu comme le calamiteux dont il faut à tout prix s’éloigner.
En faisant ce choix stratégique, le staff Sarkozy évite justement le piège tendu au « sortant », en avalisant la thèse que si la France a été mal gouvernée pendant le quinquennat Chirac, c’est à l’insu de son plein gré, à lui Sarkozy...
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