Au lieu de démissionner Darmanin et Olivier, le Président de la République a préféré accepter la démission du CEMA, le Gal P. de Villiers. Acta est fabula...
Jusque là, du moins jusqu’au 13 juillet dernier, tout le monde ou presque, même chez des opposants de principe au nouveau pouvoir, s’accordait sur un presque sans faute du nouvel hôte de l’Elysée. Au détail près d’une gaminerie consistant à commenter après coup la fameuse poignée de main à Donald Trump...
Le président jupitérien a commis sa première faute, faute politique, mais aussi faute de goût, en apostrophant (sans le citer) le Chef d’État-Major des Armées publiquement et solennellement, devant les représentants des différentes armes placées sous le commandement de l’État-Major, alors que le CEMA n’avait pas fait part en public d’une quelconque critique, d’un quelconque désaccord avec les choix de Bercy et de Matignon.
Son insistance à rappeler « c’est moi le chef ! » était aussi choquante que maladroite.
Je ne sais pas si les invitations faites à MM. Poutine (Versailles), Trump (14 juillet) et Netanyahou (commémoration de la rafle du Vel’d’Hiv) étaient heureuses, ou efficaces diplomatiquement. En revanche, je sais que la démission du CEMA, avant même l’entrevue prévue de vendredi entre le Chef des Armées et leur patron opérationnel sanctionne une faute politique ; commise par Emmanuel Macron.
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