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PETINOS PETINOS 27 juillet 2017 18:54

En réponse à Spartacus.

Ne soyez pas insultant. Vous êtes un néolibéral, libertarien et néoconservateur ; ça vous regarde, mais, l’humanisme doit primer à la fin. lisez ce qui suit :

« La concentration de la richesse entre un nombre si limité de mains entraine une concentration du pouvoir. Jamais, dans l’histoire de notre pays, l’argent du 1% des plus nantis n’a tant nourri les campagnes électorales, influencé les médias et empêché les réformes qui seraient salutaires pour le plus grand nombre. » Robert Leich.

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En parcourant récemment un article sur les hyper riches j’ai été frappé par la sécheresse de deux chiffres, jetés à la figure des lecteurs : les 67 personnes les plus riches du monde possèdent ensemble plus que les 3,5 milliards d’humains les plus pauvres.

Je me suis remémoré également les lignes citées en début de ce texte. Elles appartiennent à Robert Reich, ministre du Travail des Etats-Unis sous Clinton. Cette description des Etats-Unis peut être transposée également ailleurs comme en France par exemple ou en Europe.

Avouez que l’équation est - et c’est le moins que l’on puisse dire - agressive. La question centrale est relative à l’obscénité de la réalité socio-économique cachée derrière les deux chiffres cités.

De même, j’ose une comparaison qui me parait correspondre exactement aux propos de Robert Reich. Il s’agit d’un court extrait de « Dieu et l’Etat » de Bakounine, à propos du manque de solidarité sociale de la bourgeoisie ayant accédé au pouvoir : « Cette doctrine aboutit au gouvernement exploiteur d’un petit nombre d’heureux ou d’élus, à l’esclavage exploité du grand nombre… » Je pense qu’il n’y a rien à ajouter de plus si ce n’est que le capitalisme financier sauvage, que nous vivons aujourd’hui, exacerbe encore davantage les inégalités.

En attendant, nous voyons fleurir de plus en plus les actions caritatives qui sont devenues incontournables pour la survie d’un grand nombre d’exclus et en même temps le « fonds de commerce » des artistes et des milliardaires philanthropes en mal de publicité.

L’instrumentalisation de l’aumône au service de la communication des nantis est à son paroxysme. Cela permet de décomplexer la richesse car elle est, devant les yeux du monde entier, partagé. En réalité cela contribue à la perpétuation des injustices, car à travers l’aumône – un des plus grands fléaux de la civilisation de la dépendance – la richesse s’humanise en quelque sorte et continue ainsi tranquillement à s’accumuler.

S’il est légitime que chacun aspire à accéder à la culture et à l’éducation, à une certaine aisance matérielle également, rien ne peut justifier cette accumulation indécente de richesses entre les mains d’une petite minorité. L’existence d’une telle accumulation de richesses ne peut que conduire à la prise et à la conservation du pouvoir, menant inéluctablement à la dictature, sous les habits de la démocratie bourgeoise.

La lutte quotidienne pour la survie physique de ces 3,5 milliards d’êtres humains marginalisés et exploités les prive de la possibilité d’accéder à l’éducation et à la culture, étapes nécessaires à la contestation consciente de cet état de fait. Dans une société humaine normale et saine, l’aumône ne devrait pas exister…


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