Un moteur d’avion a un certain potentiel dû à un retour d’expérience.
Pour les centrales nucléaires c’est pareil.
Il faut du matériel qui a fait ses preuves.
Pour Chooz B de mémoire pour les capteurs c’était un catalogue de 1973.
Chooz A franco-belge qui n’avait pas les mêmes contraintes comme prototype avait parfois des capteurs plus à la mode.
Si ont peut prendre la main sur les voitures actuelles via l’informatique, c’est plus difficile avec une GS ou une visa.
Ce qui est un avantage pour sa fiabilité et son insensibilité au niveau piratage et aussi un incovénient pour son risque d’obsolécence.
Pour changer de matériel ça se fait par palier avec des tests et des études assez poussé.
Passer au numérique sur du matériel prévu analogique c’est presque tout le câblage à repenser et modifier.
Autant refaire ou repenser une nouvelle centrale.
Il y a une séparation physique entre le contrôle commande et le reste. Il n’y a que des mesures qui peuvent sortir et pas mal passe par des copies sans liens physiques.
Ca n’a pas été prévu à l’origine, comme la GS ou la Visa et l’architecture ne permet pas une grande modification.
Malgré des stocks importants et des accords avec les fabricants, avec la prolongation de la durée de vie les pièces de rechange risquent de manquer, il faut donner un coup de neuf mais sans oublier que le matériel aura dû faire ses preuves, ce ne sera jamais le dernier produit à la mode et dans tout les cas la base restera analogique, un visa avec un compteur numérique et non à aiguille. Ce sera toujours un câble d’accélérateur contrôlable qui arrivera au carbu.
Avec Winols je peux reprogrammer un calculateur de voiture, je n’ai aucun pouvoir sur un câble d’accélérateur de visa.
Si on a accès à un ordinateur d’une centrale, on pourra faire des relevés, des diagnostics, avoir accès à l’historique comme y ont accès les inspecteurs de l’ASN. Si on veut conduire un centrale il n’y a que la salle de commande et la salle de repli.
Pour la salle de repli il n’y a que pour arrêter le réacteur et son maintien en sûreté, vous n’avez droit qu’au frein à main de la visa.
C’est pas prévu pour être contrôler de l’extérieur, c’est physique et non logiciel.
On peut retoucher une photo de la grotte de Lascaut avec un logiciel mais pas l’original. Voilà que je renvoie une technologie assez moderne à la préhistoire.