Ce projet de label illustre bien la collusion entre les politiques (toutes tendances confondues car un tel projet aurait très bien pu être présenté par un gouvernement socialiste) et les medias, notamment les journaux, en perte de vitesse, tant leurs mensonges, que ce soit par une présentation falsifiée des faits ou par omission, les ont discrédités auprès de leur public. Ce label fait figure de misérable perfusion numérique pour journaux en train de plonger dans le coma. En Suisse, un tel label existe, à cette différence près : elle émane de la profession, tandis que chez nous c’est encore l’Etat qui veut tout régenter. RDDV illustre à sa manière l’incompétence et la stupidité de notre classe politique qui n’a rien compris à l’évolution du monde : a-t-il songé un seul instant que le label qu’il propose ne peut être que contre-productif ? A chaque fois qu’un internaute verra un site ainsi estampillé, ce sera pour lui synonyme de presse d’état ou d’establishment, la Pravda version numérique. Il sera donc encore plus incité à aller chercher ses informations ailleurs. Pire encore, les internautes ne se gèneront pas pour les critiquer en dénonçant leur désinformation. Il est vrai que RDDV avec sa loi DADVSI avait déjà mis à côté de la plaque, puisque les fameux DRM (Digital Rights Management) sont peu à peu abandonnés par les diffuseurs de musique pour manque d’interopérabilité et les majors des maisons de disque renoncent aux dispositifs anticopie soit en l’annonçant officiellement (Sony Music en 2006), soit en le faisant sans le dire (EMI),en raison de leur totale inefficacité
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