En lisant ces commentaires j’ai l’impression qu’ont met sur le dos des uns les erreurs des autres, le jugement étant faussé en cette période électorale par la pression des politiques et de leurs journalistes militants.
Airbus et EADS sont le fruit d’une coopération multilatérale entre des nations européennes, principalement l’Allemagne à hauteur de 30% et la France à hauteur de 30% (15% pour l’Etat français et 15% pour le fils de Jean-Luc Lagardère). L’héritier ayant vendu 7,5%, la participation française se limite maintenant, public et privé confondus, à 22,5%. Par conséquent, l’Etat français n’a pas le pouvoir d’y faire la pluie et le beau temps.
Cette association de nations a été et reste une réussite sur le plan technique, financier et commercial. Dire le contraire est de la mauvaise foi. Faut-il rappeler que parti de rien Airbus à mis en faillite Mac Donell-Douglas (DC-9 et DC-10) et la division civile des avions Lokheed (Tristar L100) puis fait jeu égal avec Boeing. Ce n’est pas parceque la société traverse un trou d’air qu’il faut tout jeter et tirer à boulets rouges sur l’encadrement. Boeing aussi a eu ses périodes creuses. La différence est qu’à Seattle quand Boeing licencie 10.000 personnes, des ingénieurs se retrouvent pompistes ou débardeurs sans rien dire et attendent le prochain gros projet pour retrouver leur bureau d’étude.
Le problème actuel vient de ce que nos hommes politiques ont voulu s’approprier les succès d’Airbus pour nous faire croire que l’organisation politique de Bruxelles était à l’origine de ces succès ce qui est un mensonge. C’est le succès de l’Europe des nations et pas de l’Europe supranationale qu’ils veulent nous obliger à accepter. Il en est de-même pour l’ESA. Ensuite, ils ont encore utilisé Airbus pour justifier la mondialisation et l’invasion de nos pays par les biens et les personnes venus du tiers-monde. D’une entreprise aéronautique, Airbus est devenu un faire-valoir politique. Selon eux, nous ne pourrions pas vendre des avions en Chine si nous n’acceptions pas de perdre l’industrie textile, l’industrie de l’ameublement, du jouet, du cuir, de l’horlogerie, de la chimie et de la sidérurgie. Depuis 1974 plus de 3.000.000 d’emplois industriels ont été détruits en France à cause de cette politique mondialiste. A un moment donné on peut se demander si ce jeu en vaut la chandelle et l’incident actuel nous invite à penser que cette fuite en avant vers la paupérisation de l’Europe proposée par Bruxelles n’est pas une bonne politique.
Il faut faire la part du politique et de l’économique dans cette affaire. Entre les errements de l’internationale socialiste et de l’internationale financière, la seule voie de salut est un nationalisme raisonné qui nous donnera une France forte dans une Europe prospère.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération