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En réponse à :


clostra 27 septembre 2017 10:51

précision :

à propos de l’ouvrage de Jacques Attali « L’ordre cannibale » sensé traiter en sous-titre « Vie et mort de la médecine » que je propose d’étendre au « bien-être » pour faire la transition avec un deuxième ouvrage traitant de l’illusion du sens de l’Histoire, « La figure de Fraser », il ne s’agit pas de l’ordre des codes (ordre par excellence) mais du signe des codes inclus dans l’ordre des machines. Dans la Figure de Fraser, il va plus loin en glissant de l’Ordre marchand vers l’Ordre des codes.

NB si j’ai rencontré des « déformations professionnelles » (liées à la formation, au formatage ?) ce sont bien celles des médecins dont le cerveau est formaté comme des algorithmes. J’imagine leurs difficultés à comprendre le médicament ... On mettra ce formatage à leur défense dans la mesure où finalement les algorithmes sonnant et trébuchant feront, c’est certain, mieux qu’eux dans le diagnostic et plus encore dans la prescription !

Deux citations :

« La marchandise cannibale - Cet achèvement n’est pas seulement celui de toute la pensée clinique, des médecins, des hôpitaux, de la maladie. C’est aussi la mutation radicale de l’Ordre de vie, l’achèvement de la transformation de toute activité humaine en marchandise réplicable. Telle est l’ambition de l’histoire industrielle, le sens du combat du capitalisme et l’enjeu absurde de sa crise : dissoudre la vie pour retarder la mort. » dans l’ordre cannibale« 

où le signe des codes de l’Ordre marchand/ des machines, devient l’Ordre des signes. Je suggère une image, celle de l’extinction de l’arc en ciel.

 »si un tel Ordre du code l’emporte un sur l’Ordre marchand, l’être humain n’y sera plus qu’un obstacle à la circulation des objets marchands, une légende pour les autres hommes, devenus eux-mêmes des robots se consommant l’un l’autre, à la fois menace et source de vie les uns pour les autres.

Dans un tel monde, au mieux narcissique, au pire suicidaire, si ce n’est la même chose, chacun ne trouve plus qu’en lui-même les sources de ses angoisses et de ses plaisirs ; en quête de miroir pour se rassurer, ou de copies pour combler ses manques et se distinguer. Tout, y compris les signes et la langue, n’y est plus que signe et code. Mais le refus du désordre, de l’erreur, de la différence, source de toute vie, n’est pas viable. L’Ordre des Codes n’a pas d’autre cohérence que de mort."


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