« l’absence de transparence dans l’attribution de marchés publics (le pont de Kertch par exemple) »
C’est un bien mauvais exemple : pour un projet aussi politiquement chargé, il me semblait très difficile de faire un appel d’offre, avec plusieurs risques à la clé.
Les entreprises forcément de taille internationale se seraient retrouvés sanctionnés rien que d’avoir participé à l’appel d’offre, ou encore plus vicieux, auraient planté le chantier en cours de route, sous le coup de nouvelles « sanctions ».
Il fallait donc un véritable homme de confiance sur lequel Poutine exerce un contrôle suffisamment efficace pour s’assurer que le chantier sera mené à son terme et dans les temps. Surtout un oligarque qui se sait complètement grillé en occident, et qui donc se fichera complètement des sanctions qui ont d’ailleurs été prises à son égard.
Dans ces conditions là, je voit mal ce qu’aurait pu apporter un appel d’offre à marché public, sinon une perte de temps et une hypothèque sur la réalisation finale.