Les Birmans, de toute évidence, sont islamophobes, au sens étymologique du terme : ils ont peur de l’islam, comme ont peur de l’islam, désormais, ces Yézidis ou ces chrétiens d’Orient dont les proches ont été égorgés, décapités ou crucifiés par les jihadistes d’un Califat qui s’efforçait d’illustrer au mieux et de la manière la plus littérale un certain nombre de recommandations explicitement formulées dans les sourates VIII et IX du Coran.
Ils ont tort : l’islam est une religion de paix et d’amour dont il n’y a vraiment rien à craindre.
Si on n’est pas musulman, on est tout à fait fondé à critiquer les bouddhistes et l’armée birmane, et tout aussi bien l’étrange silence de Hang Sang Suki. Ce qui se passe là-bas paraît être abominable et mérite d’être fermement condamné.
Si on est musulman, eu égard aux méthodes qui auront été mises en oeuvre du côté de Mossoul ou de Raqqa bien avant celles qu’on peut observer du côté de la frontière birmane et qui pourraient expliquer une telle islamophobie sinon justifier ses conséquences, il vaudrait peut-être mieux s’abstenir de tout commentaire. Le ridicule n’a pas la même efficacité que le couteau des jihadistes, il ne tue même pas, mais il alourdit quand même singulièrement le passif islamique.
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