Comment PRONONCE -t-on la phrase qui est écrite sur le tableau de Gaston Lagaffe illustré dans l’article ? Ce qui est imprononçable à la lecture est de ce fait illisible. Et si on « développe », (les zinstituteurs zet institutrices conseillent tà leurs nouveaux zélèv’s et nouvelles zélèveuuuus...), cela donne des phrases à ne plus finir où chaque mot est répété au masculin et au féminin -avec des subtilités de prononciations pour marquer le coup-.
Il suffirait de poser qu’il existe en grammaire deux genres : le générique et le féminin, le générique étant utilisé soit pour désigner à la fois les éléments masculins et féminins, soit pour désigner le masculin. Les dames seront ainsi flattées d’avoir un genre grammaticale qui leur soit spécifiquement dédié, alors que les hommes ne sont désignés que par une utilisation restreinte du générique. La formule « le masculin l’emporte sur le féminin » qui fait tousser s’énoncera désormais « le générique englobe le féminin ». En plus, si d’aventure devait être promu un troisième sexe, il serait illico intégré au générique. Ça, c’est vraiment une démarche inclusive, et non pas distinctive (rendons aux mots leur sens)
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