Bonjour Phiippe Vergnes,
vous dites : ’’(Racamier) a mis en lumière le rôle fondamental du deuil comme organisateur
psychique, processus par lequel le bébé abandonne l’illusion de
toute-puissance et de fusion avec la figure maternelle et au cours
duquel l’enfant apprend à distinguer le monde interne et le monde
externe de la psyché.’’
Question : est-ce que l’abandon de la toute puissance, ce n’est pas ce que Freud et d’autres après lui appellent la castration ?
Par ailleurs, je ne pense pas que la distinction entre le monde interne et le monde
externe de la psyché ait quelque rapport avec le deuil.
Pour résumer : je ne dirai pas que la castration est un traumatisme ; le deuil oui. Les parents doivent préserver l’enfant contre les traumatismes, mais la castration est le passage obligé de la socialisation. Je n’y vois pas de double-bind : seulement le principe de réalité.
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