’’il ne faut pas parler d’optimisation fiscale ou d’évadés fiscaux (les pauvres…), mais bien de vol légal, et de déserteurs.’’
Je suis d’accord à un mot près : « légal » est en trop.
Dans la marine à voile, les matelots ont en tête un principe vital : « Une main pour toi, une main pour le bateau. »
Dans un monde industrialisé qui n’est pas l’île de Robinson, ce que gagne un individu il le doit en partie à son travail et son talent, et en partie à la collectivité : le bateau !
De sorte que le principe maritime se traduit par une contribution aux besoins de ladite communauté (celle qui rend ces gains possibles), contribution estimée en gros la moitié du PIB.
Bien sûr, dans le bas de l’échelle des revenus, on ne peut pas payer 50% des ressources qu’on ne possède plus quand on a fait face à ses dépenses vitales. Raison de plus pour que les riches paient leur écot rubis sur l’ongle.
De sorte que l’impôt est un dû légitime, et ne pas payer s’en acquitter c’est du vol , quand ce n’est pas du banditisme ; c’est pourquoi le mot « légal » est en trop dans votre phrase.
« Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. » (Daniel Pennac) : L’évasion fiscale nous coûterait 60 milliards par an. De l’argent qui, pour notre économie part en fumée.
Il se dit que les 0,01% des grosses fortunes ne paient que 70% de leur dû. Si cela est vrai, on peut estimer que ce n’est plus 60 milliards qui échappent à l’impôt, mais 300 !
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