le besoin de croire se suffit à lui-même et, comme c’est le cas aujourd’hui dans une grande partie ce que l’on appelle encore le domaine scientifique, la nécessité de démontrer que ce à quoi on croit (ou, surtout, ce dont on peut tirer bénéfice) est la vérité fait que l’on choisit les informations qui nous arrangent, et on refuse de voir celles qui nous dérangent
Cette phrase n’est pas de moi. Je viens de la copier dans un article de Vincent Verschoore dont je n’ai encore lu que le début, mais je trouve qu’elle s’applique très bien à l’écologie et à la déception qu’éprouvent les écolos après le virage à 180 degrés opéré par leur génial ministre dont les très émouvant prêches télévisés (j’en avais vu deux ou trois par hasard avant qu’il devînt ministre) m’avaient profondément bouleversé. Espérons que la foi écologiste en crèvera pour toujours.
Je dois préciser que la phrase de Verschoore ne concerne pas les écologistes, mais de très grands esprits rassemblés quelque part en Amérique dans une grande manifestation destinée à promouvoir la thèse de la terre plate Plus de vingt-cinq siècles après Pythagore, c’est une vraie révolution copernicienne qui s’annonce, on en conviendra aisément.
On trouvera l’article à cette page :
https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/entre-cop23-et-terre-plate-198559
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