« une éolienne utiliserait de 600 à 700 kg d’aimants par MW de capacité, dont 25 à 29% de néodyme et 4% de dysprosium dans l’aimant permanent de la génératrice » Oui, c’est une tendance lourde en ce qui concerne les moteurs comme les génératrices. C’est une question de rendement même à basse vitesses de rotation.
- Moteurs : Ceux du TGV dernière génération et ceux des dernières automobiles hybrides sont synchrones à aimants (en franglais dire bruchless) ce qui évite les pertes d’induits et permet un couple constant dès le démarrage.
- Génératrices : Même chose à l’envers, alternateurs synchrones à aimants (comprendre synchrone par rapport à la rotation = pas de glissement.) car les éoliennes dernières générations ne sont plus régulées en vitesse : Peu importent qu’elles fabriquent du 5 ou du 2Hz seulement puisque nous savons faire maintenant des redresseurs-onduleurs très hautes puissance pour transformer ça en courant continu puis en 50Hz. Cela évite les mécaniques amplificatrices de mouvement à vitesse constante des premières éoliennes très consommatrices d’énergies.
Bref, il serait possible de revenir aux alternateurs et aux moteurs dits « à excitation » pour se passer des terres rares pour gros aimants performants mais au prix de notables pertes.
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