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Au lieu de prendre la peine d’expliquer aux élèves la réelle portée de la règle « le masculin l’emporte sur le féminin », à savoir que la portée est strictement grammaticale, et d’ajouter, au besoin, un petit commentaire sur l’égalité des sexes et la parité dans notre république et notre droit, certains enseignants voudraient codifier des règles générales abusives. Mais qu’ils fassent d’abord le travail d’éducation qui leur est demandé.
Une certaine forme d’écriture inclusive semble justifiée, par exemple dans le contexte d’information civique et de citoyenneté. La féminisation des professions est aussi justifiée mais sans outrance et sans ridicule. « Auteure » ou « autrice » : soit on laisse l’usage en décider, soit on donne à ces deux termes deux sens distincts comme pour, par exemple, « défenseur » et « défendeur ». Auteur pour la littérature, autrice pour la non littérature (enfin, ce n’est qu’un exemple).
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