Avec du retard et du recul, je constate que les thèmes éculés et malheureusement justifiés masquent des réalités que l’on ne veut pas voir !
C’est la réalité Démographique : l’Allemagne s’en sert doublement au nez et à la barbe des Européens qu’elle tance de son arrogance. En effet :
L’économie utilise les ACTIFS pour assurer un minimum vital aux INACTIFS, à savoir les RETRAITÉS (encore assez bien traités) et les JEUNES.
Depuis de nombreuses décennies la fécondité allemande est plus que déficiente : c’est la source principale de prospérité, car elle réduit les dépenses publiques pour soigner, élever, enseigner, former, éduquer les jeunes. Le coût pour amener un jeune de la conception à sa mise sur le marché du travail, est en dépenses publiques de 200 000 à 250 000 € (selon le niveau d’études professionnelles). Avec un déficit de 350 000 naissances par an cela fait des économies budgétaires (état et collectivités publiques) de plus de 70 Md€ par an. Cela dure depuis plus de 40 ans mais pour les arrivées sur le marché du travail on se ramène à environ 20 ans soit un total d’environ 1500 Md€ d’économies. C’est excellent pour la dette allemande !
La compensation c’est l’appel à une immigration de travailleurs formés dans leur pays d’origine : depuis l’an 2000 jusqu’à 2015 c’est 350 000 immigrés européens/an qui ont coûté aux finances publiques des pays d’origine plus de 50 Md€/an (les coûts sont plus faibles dans les pays d’émigration)soit un total de 750 Md€ : l’Allemagne se fait un devoir de reprocher l’excès de dépenses publiques des pays d’origine !!!
Et ce n’est pas tout, la punition s’alourdit : les excédants de la balance commerciale allemande avec ses voisins européens, bien plus d’une centaine de Md€/an, comprennent des charges sociales, des taxes et des impôts qui restent en Allemagne : les pays clients européens contribuent ainsi pour environ 50 Md€/an aux financements publics allemands (charges sociales et impôts). !!
À titre de comparaison, en France les dépenses publiques sont dans un même pot commun et les dépenses sont territorialisées indépendamment des ressources locales. Un Lycée d’un territoire à faibles ressources est financé comme un lycée du Neuilly, commune fort riche.
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