Bien vu Rosemar !
C’est d’ailleurs à la disparition du passé simple que l’on reconnaît une écriture moderne (comme le dirait Charles Dantzig).
Je m’extrais du dernier ouvrage de Marc Dugain : « Ils
vont tuer Robert Kennedy »* après la relecture - un entracte fantaisiste !
- du Comte de Monte Cristo du bonhomme
Dumas.
Le premier est une littérature de passé composé, voire de surcomposé (plus-que-parfait/voix passive), la seconde de passé simple et de subjonctif.
Eh bien, dans les moments d’actions quel est le style le plus souple et le plus fluide ? Celui de Dumas, même si, pour moi, ce fut une surprise de retrouver ces formes de vraie littérature traditionnelle.
Comme Flaubert, nos auteurs contemporains gagneraient à relire leurs textes à haute voix, ils entendraient les ruptures, les heurts, les chaos du langage et probablement retravailleraient-ils leurs phrases.
J’ai tenté une expérience avec mes apprenants issus de divers horizons : quelle différence entre ?
- Ali travaillait à l’usine ;
- Ali a travaillé à l’usine ;
- Ali travailla à l’usine.
Un chouette débat s’ensuivit. Ils partirent contents ; comme quoi !
*Plutôt un bon livre.
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