En réponse à :
Si on peut largement admettre l’exaspération des résidents du quartier eu égard au dispositif déployé, il faut à mon sens tenir compte de deux remarques :
D’abord, M.SARKOZY est ministre de l’intérieur en activité, ce qui lui offre le droit à une protection renforcée, comme tous les membres du gouvernement (il suffit de voir le dispositif déployé pour la moindre visite d’un homme d’Etat dans une commune quelconque pour s’en rendre compte)
D’autre part, il n’y a pas eu sous la 5° république, de candidat à l’election présidentielle en passe de remporter l’election (2002 à part) qui cristallise contre lui autant de haine....Sarko, soit on aime, soit on déteste, et on peut détester très fort (je me réfère aux commentaires ci dessus pour étayer mon propos, il seront suffisant). Ainsi, habituellement, lorsqu’une éléction doit départager le candidat de la gauche et celui de la droite, on à naturellement sa préférence, mais jamais une haine viscérale de celui qui est en face...ce qui est le cas ici.
Et donc, d’après vous, est-ce que ces tensions autour de M.SARKOZY ne suffisent pas à justifier un dispositif disons un peu plus serré que pour un candidat lambda, non pas parce qu’il veut tout contrôler, mais simplement parce que la réponse est proportionnelle à la menace subie par la personne à protèger....
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