C’est beau un Dieu qui crève
C’est beau un Dieu qui crève la vie,
Qui sort du ventre de sa mère.
Puis qui en est banni à vie,
Et qui pleure des larmes amères,
Un dieu qui chante et mord la vie,
qui s’amuse et qui meurt d’ennui,
un dieu qui vomit parmi nous,
qui tombe parterre à genoux,
Un dieu qui se bat comme un diable,
Diable qu’il tire par la queue,
Perclus d’arthrose et variqueux,
Flanqué d’un sort irrémédiable.
Ce serait beau un dieu enfin
Qui tremble et qui crève de faim,
Compositeur devenu sourd,
Ou poète qui se meurt d’amour.
Mais un dieu, ça n’est pas comme ça !
Ca nous regarde de Là-Haut,
Ca nous balance des fléaux
Et ça pète dans des draps de soie.
C’est comme un prince, un président,
Ca se moque qu’on n’ait pas de dents,
Quant à l’Homme qui a cru s’y fier
Un jour, nous l’avons crucifié !
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