L’astigmatisme de l’œil pose problème.
En optique macroscopique avec des foules de photons sur des foules
d’absorbeurs, pas d’histoires : sur un axe transversal de
l’astigmatisme, la convergence depuis la surface d’une étoile est
réalisée moins loin que selon l’axe perpendiculaire.
Oui mais, alors comment la convergence est réalisée sur un seul rétinal
d’une seule opsine dans un seul disque, pour un photon, onde
individuelle ?
Selon les lois newtoniennes qui forment le fond de notre culture, c’est
juste impossible. Or il est impossible de réaliser la réaction
quantique sur un rétinal sans qu’il absorbe à lui seul tout le photon.
Dès l’instant qu’on accepte l’existence des absorbeurs en quantique,
nous voilà contraints de considérer comment l’astigmatisme de l’œil
aboutit à modifier la géométrie du fuseau de Fermat de chaque photon
entrant, à lui faire ajuster ses angles d’entrée dans l’œil selon une
répartition elliptique.
Et cela statistiquement sur chacun des photons qui vont donner une réaction quantique précise sur les photopigments rétiniens.
Cela peut-ils se tester expérimentalement ? Aucune idée.
Hypothèse alternative, grâce au groupement bosonique des photons : un
demi-photon absorbé en A, un demi en B, et paf, un autre arrive presque
en même temps et refait pareil pile poil sur le même A et le même B.
Vous y croyez ? Moi non plus : hyper-improbable. Il y a environ un
milliard d’opsines sur un seul disque, et un millier de disques actifs
sur un bâtonnet, quelques centaines sur un cône.
Durant le Blitz sur Londres, une bombe allemande étant tombée dans une
réserve d’eau à incendie, qui par bonheur étouffa largement
l’explosion, le lendemain soir le réservoir était remplacé, mais tagué
d’un « Try again ! ».
Well, try again !