’’Jamais aucune dictature n’a pu se maintenir durablement par la seule
force matérielle (militaire, économique, etc.). La force n’est acceptée à
long terme que si elle s’arrange pour paraître légitime, c’est-à-dire
justifiée par un principe supérieur. Ce qui exige un immense travail
symbolique pour façonner et orienter la multitude des entendements et
des sensibilités. Non pas pour les rendre plus aptes à percevoir et
comprendre la complexité des intérêts humains, mais au contraire pour
les en empêcher. Le capitalisme est à cet égard non seulement une vaste
entreprise de spoliation et d’asservissement des masses plébéiennes par
des oligarchies richissimes mais encore une entreprise de crétinisation
systématique du plus grand nombre, y compris au sein des différentes
aristocraties ou élites, qui ont même de « grandes écoles » pour ça.
Dans les démocraties bourgeoises, les médias de la presse écrite et
audio-visuelle constituent l’instrument de beaucoup le plus efficace,
plus encore que les appareils scolaires, de cet abêtissement des
populations indispensable à un fonctionnement globalement consensuel du
système. En toute logique on devrait s’attendre à ce que la critique des
médias institutionnels soit une préoccupation prioritaire de tous les
opposants à l’ordre établi.’’
Analyse à lire en totalité là : Contre
« le cirque politico-médiatique établi et sa logique de
spectacularisation du monde » (tribune), par Alain Accardo, jeudi 28
décembre 2017
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