Il y a 5 ans, Boeing était dans les plus grandes difficultés. Ils sont passés de 110 000 salariés à 55 000. En 2006, Boeing a vendu deux fois plus d’avions qu’Airbus, et les carnets de commandes sont pleins.
Il y a cinq ans, après les attentats du 11 septembre, tout le monde savait que les premiers en difficulté seraient les compagnies aériennes, et immédiatement après les constructeurs, puisque le marché aurait ralenti.
Il y a cinq ans, une rationalisation de la production d’Airbus aurait été possible, au prix de 2 ou 3 000 licenciements, soit trois fois moins qu’aujourd’hui. Mais si on avait fait ça il y a cinq ans, tout les gauchistes auraient protesté, et les gouvernements ont reculé.
Aujourd’hui, il faut faire le boulot, et Gallois le fait. Si vous voulez vous en prendre à quelqu’un ,prenez-en vous à la CGT et consors et aux socialistes qui ont complètement bloqué le système, et empêchent les licenciements préventifs. Après, la note est plus lourde à payer, comme on peut le voir.
PS : les employés licenciés de Boeing ont retrouvé des emplois. Ceux d’Airbus bénéficieront-ils d’un marché de l’emploi suffisamment flexible pour en retrouver un ?
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