Or, comme une politique de sécurité commune implique forcément une politique d’immigration commune - et que l’une ne va pas sans l’autre - on entre vite dans une problématique sans fin. Chaque Etat mène ses contrôles, en informe le voisin par le « système Schengen » et, finalement, continue de réglementer ou légiférer comme s’il était seul, à l’abri d’une ligne Maginot administrative gardant des frontières qui n’existent plus. Quitte, ensuite, à protester contre la politique des autres, comme l’a fait la France après les régularisations massives de clandestins en Espagne. On ne sait plus qui entre ou qui sort d’un Etat de l’Union. Cette incohérence, en transformant le continent en passoire, ne contribue pas à la lutte contre le terrorisme. Le rétablissement des frontières surveillées préconisé par les populistes, non plus. Seule une politique supranationale permettra un contrôle plus efficace. Mais qui a le courage de la proposer ?
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