@Hervé Nifenecker
Le Japon tout comme l’Europe « souffre » d’un déficit de natalité. Contrairement à l’Europe, il ne tient absolument pas à y remédier par une immigration massive. En 2016, sur 10 901 demandes d’asile politique, il n’y a eu que 28 admissions, les autres étant considérés comme des migrants politiques et renvoyés chez eux par charters.
Dans une économie aussi diversifiée que celle du Japon, il y a bien sûr des professions où l’offre d’emploi est supérieure à la demande (exemples : profs de langues ou traducteurs). Dans ce cas, une entreprise peut recruter un étranger. Le visa est lié au contrat de travail. L’entreprise se charge de trouver un logement pour le travailleur et sa famille et se porte garante auprès du propriétaire. Si le locataire dévaste les lieux, c’est l’entreprise qui payera. L’entreprise est aussi implicitement responsable du migrant, en ce sens que s’il se conduit comme une racaille, l’entreprise risque d’avoir des difficultés pour obtenir un visa pour son remplaçant
Pour les métiers qui ne demandent pas de spécialisation particulière (exemple : la construction) et où il y a un manque de main d’œuvre, les entreprises sont autorisées à recruter à l’étranger dans le cadre d’un programme de formation. À la fin du contrat, le stagiaire doit retourner dans son pays d’origine et peut ainsi le faire profiter de son expérience au Japon.
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