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eddofr eddofr 13 février 2018 16:58

La question n’est pas tant le volume de la dépense publique que son efficience.


Considérons la dépense publique comme un investissement et agissons en conséquence.

La seule différence est qu’au lieu d’en attendre un bénéfice financier, nous en attendons un bénéfice en termes de service.

On travaille soit en objectif contraint, soit en moyens contraints.

C’est à dire qu’on veut
- Soit, obtenir le meilleur résultat possible avec des moyens prédéfinis.
- Soit, obtenir un résultat fixé avec le moins de moyens possible.

Par exemple, en matière de sécurité routière, on peut fixer comme objectif « 0 morts sur les routes » ou « le moins de morts que possible avec les x millions d’Euro disponibles au budget »

Pour cela on peut faire appel à un opérateur privé ou public, mais il ne faut surtout pas oublier que l’opérateur en question n’a jamais le même objectif que nous (l’état, la nation) :

L’opérateur, s’il est privé, recherche presque exclusivement le bénéfice, préférentiellement à court terme.
L’opérateur, s’il est public, recherche d’une part la pérennité et d’autre part le « prestige »*

*Un opérateur public est dirigé par des politiciens et des « hauts fonctionnaires » qui ont une haute estime d’eux-mêmes et des objectifs personnels de carrière pas nécessairement cohérents avec les objectifs fixés à l’opérateur public qu’ils dirigent, mais nécessairement tributaires du prestige de celui-ci (couramment synonyme du budget consommé par celui-ci).

Les salariés d’un opérateur, qu’il soit public ou privé souhaitent avant tout conserver leur emploi, mais chez un opérateur privé, ils n’ont généralement pas « voix au chapitre ».

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