« Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’Etat ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » (André Comte-sponville)
Ce ne sont pas les capitalistes qui sont à critiquer mais les médias.
« Le capitalisme (et la science), la politique (et la justice) et la morale relèvent de trois ordres distincts et qu’il ne faut pas confondre sous peine de sombrer dans le ridicule. Une presse a-morale n’a pas lieu d’être et c’est l’honneur des journalistes de la respecter (la morale) ». (Comte-Sponville)
Aujourd’hui il faut dire : ce serait l’honneur des journalistes de respecter la morale.
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