Porfirio Diaz, ancien dictateur mexicain disait « Pauvre mexique, si loin de Dieu, et si près des Etats-Unis. »
Lopez Portillo quant à lit insistait sur le fait « qu’il est inconfortable de partager le lit d’un éléphant ».
Les Etats-Unis sont clairement une entrave au développement du Mexique.
Mais je crois qu’en ce qui est de la famine. Les défauts de la réforme agraire entreprise il y a 70 ans jouent également de façon importante contre le Mexique.
En bref, le principe de la réforme agraire de 1934 est de redistribuer la terre aux paysans. Jusque là, on est d’accord.
On constitue donc des parcelles de terre, appelées « Ejidos » appartenant à l’Etat, et dont l’usufruit est distribué aux paysans nécéssiteux.
Mais ce système, apparament égalitaire présente de nombreux inconvénients.
Tout d’abord, elle a été très peu généralisée. En 1960, seulement 23% des terres cultivables sont des ejidos. Le reste demeurant entre les mains des grands propriétaires terriens.
Les terres redistribuées sout souvent des terres peu fertiles.
Le fait que l’Etat soit propriétaire et fournisse les outils pour la cultivation empêche le processus de modernisation des cultures en plus d’inciter à la parcellisation des terres.
En 1992, avec l’entrée du Mexique dans l’Alena, la réforme est modifiée. Il est possible de devenir propriétaire d’un ejido. Un certain nombre de complications sont liés à cette modification.
On peut considérer que la réforme agraire n’est pas encore achevée. L’essentiel des terres appartient encore aux grands propriétaires. L’exemple de la révolte du Chiapas prouve que le Mexique doit necessairement passer par cette réforme pour connaitre actuellement une véritable croissance.