Pour être complet, remarquons que les quatre mouvements décrits par Aristote permettent de concevoir un temps biographique, autrement dit un enchaînement des choses avec un début, un développement et une fin. Que ce soit dans la translation qui déplace un mobile d’un lieu à un autre ou bien avec l’accroissement, la diminution et la corruption. Ces déterminations sont celles du monde sublunaire. Auquel Aristote ajoute un monde supralunaire avec les astres réglés par un ordre fixe, celui du Kosmos. Ce monde céleste est décrit et expliqué dans le traité Du ciel dans lequel on note l’utilisation d’un concept énigmatique, celui de moteur immobile. Qui signifie mouvement stationnaire, ce moteur étant lié aux étoiles fixes tout en transmettant le mouvement aux planètes. Si une idée du temps se dessine, c’est incontestablement celle du temps cosmologique. Le monde supralunaire est réglé différemment du monde sublunaire. La physique du xxie siècle a unifié les mondes mais elle n’a pas résolu le dilemme des deux temps, biographique et cosmologique.
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