En 1940, la France n’était pas prête, c’est ce que l’on répète à l’envi (et qui n’est pas si sûr) tant il est agréable de toujours dauber ce pays mais, ce qu’il faut savoir c’est que les Britanniques l’étaient encore moins.
- crédits de l’armée en baisse depuis des années ;
- armements inadaptés ;
- munitions insuffisantes, disparates et taries au bout de quelques jours de combat ;
- logistique aléatoire ;
- contingent formé en catastrophe de bric et de broc ; à la veille du conflit, il n’y avait pas de conscription.
- pas de réserve ;
- une flotte vieillissante (la flotte française était ultramoderne en comparaison, d’où l’attaque de Mers-el-Kébir et le sabordage de Toulon. Si les Allemands s’étaient emparés de cette flotte la Méditerranée leur appartenait).
Tout cela explique le repli dunkerquois et la réflexion de Churchill au sujet de la RAF, sur-vitaminée par l’engagement des pilotes polonais et français entre autres (deux de mes oncles ont participé à l’escadron Mouchotte pendant la bataille d’Angleterre).
Si la Luftwaffe s’en était tenue aux objectifs militaires, les Britanniques auraient eu de réelles difficultés, mais la priorité d’Adolf était de casser du Soviet et le calendrier était serré.
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