Oui, je vous rejoins tout à fait ! Les directeurs de la communication que j’ai rencontrés pour ce reportage ne se cachent pas d’utiliser leurs revues comme un outils de communication politique. Ils sont au service d’une équipe municipale majoritairement élue. Ces derniers sont assez lucides sur le métier de communiquant, et ne se considèrent en aucun cas comme des journalistes ou des éditeurs de presse indépendants. Il suffit juste de le savoir en lisant leurs publications.
En travaillant sur ce sujet, j’ai pu constater que pour la majorité des magazines municipaux des Alpes Maritimes on est loin du temps où les photos du maire et autres hagiographies staliniennes étaient la norme. Les maires des grandes villes ont compris que cette politique éditoriale à la « George Frêche » ne pouvait que se retourner contre eux et lasser les lecteurs, et donc les électeurs. Ils préfèrent mettre en valeur leurs réussites et leurs bilans. Je vous l’accorde, cela reste de la politique.
Je ne pourrai pas dire si en écrivant cet état des lieux j’ai été enthousiaste... En interviewant les personnes chargées de réaliser ces revues municipales, j’ai juste découvert des professionnels de la communication (souvent d’anciens journalistes...) qui font un travail souvent de bonne qualité.
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