« Ne pas pouvoir faire ce que l’on veut avec son corps, c’est ne pas pouvoir utiliser sa propriété comme on l’entend. Dans la mesure où je n’agresse personne, c’est l’interdiction que l’on me fait qui apparaît comme une agression. »
Well, mais alors ça veut dire que celui qui a fait un mauvais usage de sa propriété, en est responsable, en cas d’accident. Avant de lui prodiguer des soins, qui peuvent être coûteux, on commencera par vérifier s’il aura les moyens de payer. Dans le cas contraire, on laissera crever…
Au-delà du cas particuliers, on se demande ce qu’il en sera du fonctionnement de tous les équipements collectifs dans le non-Etat libertarien, hôpitaux donc, réseaux routier et ferroviaire, production et distribution d’électricité, distribution du gaz, poste…
« Dans une société où les formes de jouissances sont multiples et sans tabous, les individus sont moins frustrés, donc plus motivés, plus efficaces et plus créatifs. »
Ca c’est une pure spéculation, dénuée de tout fondement né de l’expérience. On n’a pas le souvenir que les communautés de baba cools et assimilés aient été des pépinières de génies et d’inventeurs auxquels l’humanité serait redevable, Maintenant, si c’est pour éveiller des vocations chez des centaines de milliers de plasticiens et de « Professor » fous, ça ne vaut pas la peine.
« la liberté maximale des mœurs est un élément qui motive les individus. »
En particulier les pédophiles, le libertarianisme conséquent excluant l’existence de catégories d’individus vulnérables, qui ne pourraient être définies que par une autorité supérieure, autant dire l’Etat, et protégées par ses institutions.
« Il n’y a donc besoin d’aucune entité supérieure comme l’État pour fixer les règles des échanges, des traités commerciaux ou autres (…) Il faut noter ici que ce n’est pas l’usage de la violence physique qui est proscrite, mais simplement l’agression… »
Et ça se passe comment pour les agresseurs, dans le genre poursuites et punition ? C’est au bon plaisir de celui qui s’estime violenté ? A tort ou à raison, au demeurant.
« …le plus important reste la conviction que les individus n’ont pas besoin d’État, et peuvent se responsabiliser suffisamment pour qu’il n’y ait plus besoin de cette illusion de collectivité… »
Bref, les libertariens font la même erreur que les communistes : ils croient que l’homme est une créature raisonnable, capable de se gouverner selon sa raison, alors que les quelques milliers d’années d’histoire connue et l’actualité au quotidien démontrent le contraire en permanence. Et on ne parlera pas du rôle de l’inconscient dans ses choix et décisions…
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