@Renaud Bouchard
Cette fois, j’ai préféré ne pas regarder la cérémonie dans la cour des Invalides, ni entendre des discours que je pouvais trop aisément prévoir. J’ai vu quelques images aux informations, entendu beaucoup de gens parler d’un « beau » discours, mais le peu que j’ai entendu m’a semblé être une sorte de chimère rhétorique constituée de quelques emprunts à Malraux accueillant Jean Moulin au Panthéon, et de beaucoup des procédés ridicules du sous-préfet aux comices agricoles dans Madame Bovary.
Quand la distance entre la réalité et le discours est trop grande - et comme vous le montrez bien, dans le cas présent, elle est énorme - on est soit dans le style burlesque soit dans l’héroï-comique. Dans les deux cas, ça sonne faux ; c’est très amusant lorsqu’on y sent à l’oeuvre une ironie. Dans le cas présent, ça sonne faux platement, naïvement, bêtement. C’est pitoyable.
Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou le déplorer, mais pas mal de signes donnent à penser que Macron n’ira pas jusqu’au bout de son mandat. Il n’a rien compris à la politique internationale, il ne comprend rien non plus à ce qui se passe en France. Il croise les doigts en espérant que l’état des choses puisse bien encore durer tel quel pendant quatre ans.
Encore deux ou trois attentats de cette sorte, et ce sera la guerre civile. On a connu l’état d’urgence, on connaîtra l’état de siège, voire l’état de guerre.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération