Mouais... Texte très long.
Qui ne m’emballe pas c’est le moins que l’on puisse dire.
Pas un mot sur ce qui a permis au Capitalisme d’émerger, notamment la soif insatiable de jouir des biens de ce monde... Car c’est ça l’essence de la Bourgeoisie. La perte totale de la Transcendance et de ce que cela implique pour se tourner vers le matériel et ce qui en découle..
Et que pour que ce Capitalisme disparaisse il faudrait pas moins qu’une révolution spirituelle d’ampleur où les gens renonceraient à leur confort personnel pour faire une place à une vie radicalement différente..
C’est pas près d’arriver sauf si catastrophe d’ampleur.
J’ai tilté aussi sur ça : Car, historiquement, la nation fut créer par et pour servir le capitalisme et non le peuple en son entier.
Je ne pense pas que la nation fut créée pour servir le Capitalisme. Les nations sont des résidus des royaumes comme c’est dit dans le texte et sont donc liées à la caste des guerriers. Pas à celle des Bourgeois.
Le Capitalisme veut l’abolition des nations et des frontières et ce n’est pas un hasard si la patrie du Capitalisme est une entité sans nations puisque les états sont fondus dans un gouvernement fédéral. Voie qu’est en train de choisir l’Europe.
Donc je comprends que certains veuillent revenir en arrière afin de freiner la marche du NOM. Ceci dit je suis d’accord que le retour au nationalisme est source potentielle de division et de conflit (d’où l’argument massue des européistes : l’Europe c’est la paix car plus de frontières). Mais, à court terme, cela peut être une solution.
La chrétienté avait essayé tant bien que mal de créer un ciment des peuples au-dessus des nations, l’adhésion à une même foi, une même vision du monde..
Il faudrait l’équivalent aujourd’hui mais force est de constater que c’est le grand vide... puisque tous les anciens idéaux sont morts et que les nouveaux dieux ne sont pas encore nés.