@ Hervé Hum, @ Eric F, @ Jean Keim, @ ,. . .
Bonjour.
Merci pour cette amorce de débat qui me rappelle le grand plaisir des discussions de fac il y a 40 ans.
Et oui, le temps passe vite.Mais ce plaisir de s’estompe pas.
D’autant que la science économique a hélas tendance à faire du surplace, voire à perdre sa part de bon sens (Au point que certains affirment que la science macro-économique n’existe pas vraiment).
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Au milieu de votre échange, je me permets de glisser quelques remarques, en soutenant l’un tout en encourageant l’esprit critique de l’autre, en évitant d’être professoral, trop long, trop ennuyeux, etc., avec l’aspiration d’entretenir un feu de discussion permettant plein d’idées positives et de propositions concrètes..Tout d’abord, rappelons quelques uns des nombreux points qui rapprochent les « Bouledogues de la République » de droite et de gauche :
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Une banque doit être un service public, privatisé ou non, responsabilisé par la concurrence et encadré par un cahier des charges notamment éthique et moral. Aujourd’hui, la situation est bien loin de cet idéal.....Les réformistes en matière ne sont pas assez nombreux. Car matière délaissée puisque jugée trop complexe. En sus, ils s’orientent généralement vers une fausse solution : vouloir dissocier les statuts de banque d’affaires
et de banque de dépôt. C’est une erreur, voire une hérésie.
Pourquoi ?
Parce qu’elle va affaiblir les « bonnes » banques qui mélangent fatalement les deux activités.
Parce que la majeur partie des activités d’une banque doit être centrée sur l’économie réelle. (comme votre coeur est censé alimenter chaque partie de votre corps). Au delà d’un certain seuil (fixé par les législateurs) d’implication dans la spéculation « purement spéculative » (type « ponzi » comme le rappelle Hervé Hum), le statut de banque est automatiquement retiré, avec tous les avantages de création monétaire qui vont avec. Ce ne sera plus qu’un organisme financier qui continuera à exister et faire du profit mais dont le statut juridique et fiscal sera modifié.
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Le coeur est au service du corps.
Pas le contraire, comme c’est trop souvent le cas de nos jours.
Le coeur énergétique doit obéir aux besoins vitaux de chaque partie votre corps social.
Et non accumuler de gigantesques poches de sang reposant sur le sol de chaque côté du corps dont certaines parties seraient anémiées, délaissées, abandonnées par ce coeur sans cahier des charge « sociétal ».
Une banque sans autre fonction que celle d’accumuler de l’argent pour de l’argent, y compris en détruisant aveuglément son environnement puis suicidairement son propre corps économique et social.
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On peut faire obéir la haute hiérarchie bancaire.
Y compris, si besoin, avec une police française et un futur FBI européen dans les pays acceptant d’expérimenter et d’agir concrètement contre la délinquance internationale en col blanc.
Il faut pour cela contourner les politiciens corrompus ou incompétents à la solde de l’emprise des banques.
Impossible ! Impossible ! Telle est la clameur générale quasi unanime pour l’instant chez les « pro-système » et les « anti-système ».
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Cependant, un Président courageux (devenu prestigieux pour cela) en a eu le courage aux USA... ...il y a 88 ans ! Cet homme n’est bien entendu pas cité dans les facs françaises d’économie « perroquet » (ultra-libérale ou néo-marxistes). Cela changera un jour...
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Pourquoi pas ces prochaines années avec ce jeune Président français s’il se « Poutinise » (ou bien avec le suivant) ?
Dans les deux cas, grâce à la mobilisation des « Bouledogues de la République » de droite et de gauche.
A+
Cordialement.